Le nombre de chômeurs (catégorie A, sans activité) a été quasi stable au premier trimestre en France (hors Mayotte), avec une très légère baisse de 0,1 %, portant le nombre de personnes inscrites à 3,028 millions (moins 4 300 inscrits), selon les chiffres publiés jeudi 25 avril par le ministère du travail.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi est stable (0,0 %) au premier trimestre par rapport au trimestre précédent (plus 2 600 inscrits), et s’établit à 5,4 millions, selon la direction des statistiques du ministère du travail (Dares).

Une stabilisation après deux trimestres de hausse

Cette stabilité du chômage intervient après deux trimestres de hausse consécutive, avec 0,6 % d’augmentation à l’été 2023 et + 0,2 % à l’automne. Sur un an, le nombre de chômeurs sans activité a progressé de 0,1 % au premier trimestre et le nombre total de demandeurs d’emploi, en incluant l’activité réduite, de 0,6 %.

Au premier trimestre, la part des demandeurs d’emploi sans activité ou en activité réduite (catégories A, B et C) inscrits depuis plus d’un an à France Travail (ex-Pôle emploi) est en légère hausse, de 0,2 point de pourcentage, à 43,9 %.

Le chômage des jeunes toujours en hausse

En France métropolitaine, le chômage des jeunes de moins de 25 ans a continué d’augmenter, bien que moins vite qu’au quatrième trimestre 2023. Il progresse de 0,5 % sur le trimestre et de 5,3 % sur un an. En revanche, celui des 50 ans et plus a baissé de 0,5 % sur le trimestre, et de 1,8 % sur un an. Sur un an, le chômage des femmes diminue de 0,5 %, alors que celui des hommes augmente de 1,2 %.

Dans la France entière, le nombre de personnes au chômage indemnisées a augmenté de 0,7 % sur le trimestre, à 3,02 millions, dont 2,64 millions indemnisés par l’assurance-chômage. Par régions, le nombre de chômeurs sans activité a le plus augmenté sur un trimestre en Guyane (+ 2,8 %), en Nouvelle-Aquitaine et en Bourgogne-Franche-Comté (+ 0,7 %). Il a le plus reculé en Guadeloupe (– 1,9 %), en Bretagne (-0,9 %) et dans les Hauts-de-France (-0,7 %).